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Philosophe en entreprise !

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Juliette, prépa Cornouaille 2015

J’envisage de m’inscrire à un master professionnalisant à la Sorbonne (le master ETHIRES) qui s’adresse à des étudiants de philosophie. Ce master d’éthique appliquée propose d’inscrire la philosophie dans une perspective pratique et offre la possibilité de s’interroger sur des problèmes de société contemporains. La formation se compose de six mois de cours théorique puis de quatre à six mois de stage dans une entreprise ou une organisation partenaire du master. A la fin du stage, l’entreprise nous embauche, c’est pourquoi le choix du stage est primordial. Quant aux débouchés, cette formation permet principalement de s’orienter vers les métiers du conseil aux entreprises notamment dans le domaine de la RSE (responsabilité sociale / sociétale des entreprises). Je suis très motivée et contente de constater que le monde de l’entreprise, mais aussi la société en général s’ouvre à la philosophie pour penser autrement leurs pratiques ou pour réfléchir à des problèmes éthiques, politiques et sociaux dans le milieu de travail mais aussi dans l’espace public.

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Professeur•e•s ! William alias@MsieurLeProf, prépa Cornouaille 2006

Sur Twitter on peut lire : prof d’anglais #EthiqueEtResponsable, « Idole des salles des profs virtuelles ». Les élèves me préfèrent sur Internet qu’en classe. Co-auteur de #LeHussardNoir

Avant d’aller étudier à Rennes et de devenir professeur remplaçant en région parisienne, vous êtes passé par Quimper ?

Oui, j’ai passé deux ans à Quimper. Un an en prépa littéraire au lycée de Cornouaille et un an en licence 2 d’anglais à l’UBO. J’ai de très bons souvenirs de la prépa, c’était une petite structure où l’on pouvait être proche des professeurs. Idem pour la L2 à l’UBO, nous n’étions que 25. Avec un si petit effectif, les étudiants ne sont pas des entités anonymes.

Vous avez décroché votre Capes à 22 ans et avez commencé à enseigner dans la foulée. 22 ans, c’est jeune pour être prof, non ?

Oui, assez jeune en effet. Mais j’avais déjà un peu d’expérience alors cela s’est relativement bien passé. À 20 ans, je suis parti en Écosse faire de l’assistanat scolaire et ensuite j’ai été pion à Rennes pendant un an. Les élèves ne connaissent pas mon âge et je me suis laissé pousser la barbe. Pour en imposer (rires).

Pourquoi êtes-vous devenu prof et pourquoi l’anglais ?

Avec une licence d’anglais, il n’y a pas vraiment le choix, c’est soit professeur, soit traducteur. Pour ma part, on ne peut pas vraiment parler de la sacro-sainte vocation que les spots télévisés de l’Éducation nationale veulent nous vendre. Mais j’ai toujours aimé l’anglais. Au lycée, je regardais beaucoup de séries américaines et j’ai perçu un réel besoin de parler cette langue.

Publié le 29 août 2016 dans Le Télégramme

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